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Résultats du devoir en temps limité de chimie n°1

Le devoir est moyennement réussi, avec une moyenne de classe de 10,5/20. Sur les 40 copies, 22 ont plus de 10, et 3 ont entre 9 et 10.

Je suis quelque peu surpris que les calculs (très simples) de pH aient somme toute été si peu réussis. Le calcul du pH d’un acide faible dans l’eau était pourtant totalement classique. Le pH de la solution d’ampholyte ne recelait aucun piège, sinon de savoir quelle était la réaction prépondérante ; je ne me suis pourtant pas privé de faire remarquer que c’était un panneau classique dans lequel les élèves tombaient fréquemment. La question 3, demandant d’identifier le domaine de prédominance de l’ion hydrogénosuccinate, et qui était totalement débile, avait pour seul but de (tenter de) vous mettre la puce à l’oreille.

Le dosage de l’acide propanoïque a été tout à fait correctement traité, mais celui de l’acide succinique a été une véritable catastrophe. Sans vouloir vous vexer, j’ai donné en devoir en temps libre le dosage de l’acide succinique … Je suis très heureusement surpris que les questions 8 et 10 aient été bien comprises (comparaison du pH à l’équivalence avec les pKa pour voir quelle espèce prédominait), mais je suis un peu surpris aussi que certains aient correctement répondu à l’une des 2 questions mais aient dit n’importe quoi à l’autre.

La détermination de l’acidité d’un vin, nettement plus originale, n’a pas été si bien réussie. La quantité de soude à verser a été souvent bien calculée, mais peu ont noté qu’il fallait rapporter cette valeur à un litre de vin (et non aux 5 mL sur lesquels on effectuait le dosage). Le passage à l’acide sulfurique n’a été traité que dans quelques copies.

Curieusement, le dosage rédox, et même l’équilibrage de l’équation rédox, ne vous a posé aucun problème dans l’ensemble. Tant mieux.

Dans l’ensemble, cependant, il reste des progrès à faire.

Correction du devoir en temps limité de physique n°1

Le devoir est plutôt satisfaisant, mais sans plus. La moyenne est de 10,5/20, avec 21 copies au-dessus de 10 et 5 copies entre 9 et 10. Les questions faciles sont souvent bien traitées, mais on peut regretter que les questions plus difficiles, celles de la fin, qui étaient moins guidées, aient été ou pas traitées ou mal traitées.

Je commence par une remarque d’importance assez ténue. Pour moi, centre de masse et centre de gravité sont synonymes. Dire que le centre de masse est situé au centre de gravité est donc sans grand intérêt. En revanche, dire que le centre de masse est au centre géométrique du coffre parce que le coffre est symétrique et homogène, c’est intéressant.

Des erreurs de méthode fréquentes pénalisent un certain nombre d’entre vous.
– Il est difficile de comprendre comment une formule vectorielle est projetée sur deux axes, si les axes ne sont pas définis ! Dire qu’on projette suivant ux, alors que ni la direction ni le sens de ux ne sont précisés, cela ne peut pas rapporter de points (même si j’ai été plutôt gentil dans la notation). D’ailleurs, la plupart du temps, ceux qui ne définissent pas proprement les axes terminent avec des formules fausses.
– De même, ne pas représenter les forces sur un schéma conduit à écrire des sottises. Si on fait un petit schéma, on voit bien que le vecteur RT et le vecteur mg ne sont pas colinéaires pour le coffre sur un pan incliné, et donc qu’une formule donnant une égalité vectorielle entre RT et mg (même à un facteur numérique près) ne peut pas être vraie.

Des erreurs graves.
– Il ne faut pas confondre un vecteur et sa norme. Ainsi deux forces peuvent être égales en norme, sans l’être en vecteur. Cela a conduit à bien des absurdités dans les copies. L’égalité des vecteurs implique l’égalité des normes, mais la réciproque est évidemment fausse.
– Découlant directement de la remarque précédente, la poussée d’Archimède est égale au poids du fluide déplacé en norme, mais en vecteur elle lui est opposée, sinon la poussée d’Archimède est vers le bas, ce qui fait désordre.
– De même, si on a une égalité vectorielle du genre: vecteur machin = – vecteur truc, alors leurs normes sont égales. J’ai lu trop souvent que la norme de vecteur machin = – la norme de vecteur truc, ce qui est impossible puisque les deux normes sont positives (ce n’est possible que si les vecteurs sont nuls).

Attention aux unités. L’unité légale de masse est le kilogramme. Ainsi, dans le calcul de la poussée d’Archimède la masse volumique de l’eau doit-elle exprimée en kg/m3 ou éventuellement en kg/cm3 (si on garde la volume en cm3), mais on se trompe d’un facteur 1000 si on fait le calcul avec pour valeur 1 g/cm3.

La trigonométrie est à maitriser absolument : cos 30° et sin 30° doivent être connus et ne doivent pas être confondus !

Dans l’ensemble, je pense que du travail a été fourni, et cela est bien. Il faut maintenant vous astreindre à deux choses :
– travailler vite en temps limité, pour en faire le maximum,
– être plus rigoureux dans les calculs, et en particulier dans la manipulation des vecteurs.
En prépa, comme ailleurs, le travail paye !

La correction du devoir sera très bientôt accessible sur le site des exercices de physique.

A propos des devoirs en temps limité

Le premier devoir en temps limité de physique-chimie aura lieu samedi 1er octobre, de 8h15 à 11h45 en salle 301A (tout en haut dans le bâtiment de l’annexe du lycée, rue Suger). La salle est partagée avec les BCPST2, et vous aurez l’obligeance de vous placer en alternance avec eux.

La durée du devoir est donc de 3h30, durant laquelle vous devrez traiter de la physique et de la chimie. Les deux matières seront notées séparément, et un calcul très simple vous montrera facilement qu’il est stratégiquement préférable de traiter les deux matières de façon quasiment équitable. En effet, ne pas traiter la chimie, c’est avoir 0 en chimie ; même en ayant 16 en physique, cela mène à une moyenne de 8. Il est plus rentable d’avoir 10 dans chacune des matières. Je donne des temps indicatifs à consacrer à chaque partie.

Les énoncés des devoirs de classes préparatoires sont la plupart du temps trop longs pour être traités dans le temps imparti. Cela ne revèle pas une tendance sadique de notre part. Comme les sujets comportent des parties souvent largement indépendantes, cela permet que chacun puisse trouver quelque chose qu’il ou elle sait faire. Il n’y a pas besoin de traiter tout le sujet pour avoir 20 (voire davantage…). Une conséquence immédiate est qu’il est nettement conseillé de commencer par lire l’intégralité du sujet, afin de repérer les questions qui vous paraissent faisable ; c’est toujours dommage de s’apercevoir 5 minutes avant la fin que les dernières questions sont plus faciles que les autres !

Contrairement à une idée tenace, et encore énoncée récemment par un président d’université dans un grand quotidien du soir, la volonté d’un enseignant de prépa (en tout cas pas la mienne) n’est pas de mettre les plus mauvaises notes possibles, et d’humilier les élèves. La moyenne de la classe en physique-chimie tourne autour de 11 ou 12, d’ailleurs en accord avec les instructions de l’Inspection Générale, qui est notre autorité hiérarchique directe. L’éventail des notes, en revanche, est très étendu, pouvant aller de 2 à 20. Du reste, l’épreuve que vous visez est un concours, ce qui signifie que la seule chose qui compte n’est pas votre note, mais votre classement. Cela ne signifie pas que tous les devoirs ont une moyenne de 11 ou 12. Si un devoir est globalement raté, sa moyenne peut être de 8, mais c’est tout à fait exceptionnel.

Ce qui est le plus important, comme pour les colles, c’est que chaque devoir soit pour vous l’occasion de faire le point sur votre niveau de préparation aux concours. L’écrit de concours est un exercice qui obéit à certaines règles (mobilisation rapide et efficace des connaissances, raisonnements clairs et concis, calculs menés sans faute, rapidité d’exécution), et les devoirs sont destinés à vous y entrainer.

A propos des colles de physique-chimie

Les colles vont commencer la semaine prochaine, régies par le fameux colloscope de M. K., à ne pas confondre avec son gateauscope dont je suis jaloux.

Le déroulement d’une colle.

D’un point de vue pratique, les colles de physique-chimie se déroulent avec 3 étudiants, 1 tableau et 1 colleur. Le colleur, c’est celui qui vous fera peur au début de l’année, et qui sera presque votre ami à la fin de l’année. Les deux autres étudiant-e-s ne servent à rien pour votre colle, sauf si l’un ou l’une d’entre eux peut vous souffler discrètement des indications. Le tableau, lui, est juste là pour écrire.

Que doit-on faire pendant une colle ?

En physique-chimie, l’interrogation consiste à résoudre un exercice qui vous sera proposé par le colleur. Si vous y arrivez, bien évidemment, vous pouvez rejouer et résoudre un second exercice, et ainsi de suite. La colle est un exercice destiné à vous préparer à l’oral des concours. Il s’agit donc avant tout d’un exercice oral, et le tableau est un support de votre présentation. Autement dit, on ne s’attend pas à ce que vous fassiez une copie au tableau. En particulier, les questions qualitatives, les définitions de cours, les commentaires sur un résultat n’ont pas à être intégralement notés au tableau; vous devrez les expliciter à l’oral lorsque le colleur vous interrogera. Dans le même ordre d’idée, la colle est l’occasion d’un dialogue: si un point de l’exercice ne vous parait pas clair, vous devez prendre l’initiative de poser une question au colleur, et non pas attendre passivement qu’il vienne vous voir.

Que doit-on savoir en venant en colle ?

Une chose est certaine: le jour de l’oral du concours, il faudra venir en sachant tout le programme des deux années de BCPST. Il est préférable, en colle, de savoir tout ce qui a été vu précédemment dans la matière considérée. Cependant, la colle est centrée avant tout sur ce qui a été récemment traité en cours. Je fournirai un programme de colle chaque semaine, qui sera affiché en classe et disponible sur le site des cours de physique (à la rubrique: programme de la semaine).

Qu’est-ce qui est noté dans une colle ?

Une colle est l’occasion avant tout pour vous, mais aussi pour le colleur et donc pour moi, de faire le point sur votre niveau. Lors d’une colle vous devez montrer tout à la fois que vous avez appris votre cours, et que vous avez compris votre cours. Si le cours n’est pas connu, la note ne sera pas bonne quelles que soient les autres qualités que vous aurez pu montrer. Si le cours est connu, le colleur sera plus favorablement disposé à votre égard: il vous pardonnera plus facilement des erreurs de calcul, des maladresses et des hésitations dans le raisonnement, etc. C’est donc un contrôle des connaissances et des acquis. Mais cela ne s’arrête pas là: une colle est un entraiment à l’oral. Une colle est donc un exercice durant lequel vous devez parler pour expliquer vos raisonnements, donner des conclusions, répondre à des questions, éventuellement non posées dans l’énoncé. Une colle évalue donc votre façon de vous adapter à un interlocuteur et de dialoguer avec lui.

Les colles sont-elles un long et horrible moment à passer ?

Si je me souviens bien de ma première colle (en tant qu’élève), oui. Mais vous vous rendrez rapidement compte qu’une colle est une occasion unique d’éclaircir des points du cours qui vous semblent obscurs, et de suivre en direct votre progression au long de l’année. Il faut les prendre positivement pour ce qu’elles sont: un entrainement et non pas une punition. Venir en colle en trainant des pieds et sans avoir travaillé est contre-productif.

Les indispensables du cours de physique-chimie

Pour suivre le cours de physique-chimie en BCPST1, le matériel indispensable est tout à fait réduit, puisqu’il se résume à 2 articles :
– 1 blouse en coton pour les travaux pratiques, d’ailleurs tout aussi indispensable en TP de biologie,
– 1 calculatrice permettant de faire les calculs usuels et une régression linéaire (toutes les calculatrices dites scientifiques le font).

A propos de travaux pratiques, les consignes de sécurité exigent que les cheveux longs soient attachés (à l’arrière de la tête bien entendu) et que les yeux soient protégés par des lunettes de sécurité. Dans la pratique, nous ferons peu de manipulations présentant un caractère dangereux (danger d’ailleurs très léger), mais c’est toujours mieux de ne pas tremper ses cheveux dans le bécher de dosage !
Quant aux yeux, tout au plus risqueront-ils de piquer un peu, ce qui est désagréable mais pas dramatique, aussi je ne suis pas très fébrile sur le port des lunettes de sécurité, peu pratiques (sans parler de leur esthétique). Un bémol tout de même : je demande à celles et ceux qui portent des lentilles de contact, soit de les remplacer par des lunettes de vue pour les TP, soit de mettre des lunettes de sécurité (il y en a au laboratoire du lycée), car les projections dans les yeux sont toujours plus grave en présence de lentilles (tout simplement parce que l’oeil évacue beaucoup moins bien les corps étrangers coincés derrière les lentilles).

Il n’y a besoin d’aucun livre, du moins dans un premier temps. Je vous fournirai un cours complet, couvrant l’ensemble du programme, ainsi que des exercices entièrement corrigés, en plus naturellement de ceux que nous feront en TD et en devoir. Comme vous vous en apercevrez rapidement, vous aurez beaucoup de travail. Si vous ingurgitez tout ce qui est fourni, ce sera déjà très bien. Evidemment, si ma façon de faire cours vous déplait, vous pourrez toujours le compéter par un livre, mais je vous conseille d’attendre un peu de voir comment ça se passe avant d’aller casser votre tirelire.

Message aux anciens et aux très anciens

Je félicite tous les hardis et vaillants BCPST2 de l’année dernière pour leurs résultats. Bons ou moins bons, je ne doute pas que vous ne poursuiviez vos études avec succès, et je vous souhaite tout plein de bonnes choses pour la suite.

Je souhaite également beaucoup de réussite aux BCPST1 de l’année dernière, quelle que soit la voie dans laquelle vous vous êtes engagés. Je ne doute de la réussite d’aucun d’entre vous.

Quelques nouvelles de temps à autre nous ferait bien plaisir, mais je sais que ces vieux schnoks de profs ne sont pas nécessairement votre préoccupation principale (j’en suis vexé, mais puis-je vous donner tort ?).

Résultats de la BCPST du lycée Fénelon à la session 2011 des concours

Les résultats sont presque définitifs à ce jour : la plupart des élèves ont fait leur choix et les rangs des derniers appelés ne bougent quasiment plus.

La BCPST2 du lycée Fénelon comptait 44 élèves pour l’année scolaire 2010-2011, dont les résultats ont été tout à fait satisfaisants. Ils sont présentés ci-dessous, mais de façon un peu différente de ce qui est sera fait dans les journaux dans quelques mois. En effet, les classements des journaux comparent le nombre d’élèves qui intègrent une école au nombre de ceux qui se présentent, sans tenir compte des éventuelles démissions et réorientations. Pour prendre un exemple frappant, une élève de la classe a démissionné de l’AgroParisTech et redouble en 5/2 parce qu’elle veut une école vétérinaire, et une autre a démissionné de l’AgroParisTech pour aller dans une école de chimie peu cotée. Dans les classements des journaux, ces élèves sont comptées comme des échecs, alors qu’elles ont, bien au contraire, réussi brillamment. Les résultats qui suivent prennent en compte ce que les élèves auraient pu intégrer de mieux, compte tenu de leur classement final, et non ce qu’ils ont effectivement choisi de faire. Les choix des élèves prennent en compte des critères personnels inconnus et quelquefois peu compréhensibles pour les enseignants … Il faut croire que le coeur a parfois des raisons que la raison ignore, comme le disait Machin (un bisou à celle qui me donne l’auteur de cette citation, si c’est un garçon tant pis pour lui).

Résultat global.

Sur les 44 élèves, 4 n’ont eu aucune admissibilité alors que 40 (environ 90%) ont eu une admissibilité soit sur le concours Agro-Véto, soit sur le concours G2E. Sur les 4 élèves non admissibles, 2 redoublent en 5/2 et les deux autres font jouer leurs équivalences pour intégrer un magistère pour la première et une année de L3 en biologie pour la seconde.

Parmi les élèves admissibles, tous ont la possibilité d’intégrer au moins une école (100% des admissibles sont admis). Néanmoins, seuls 32 élèves intègrent effectivement. Parmi les 8 qui n’intègrent pas, 1 part poursuivre des études à l’étranger et 7 redoublent en 5/2 pour tenter d’avoir mieux l’année prochaine, malgré parfois des propositions d’intégration tout à fait honorables :
– 1 élève démissionne de AgroParisTech (pour tenter d’avoir véto),
– 2 élèves démissionnent d’écoles d’agronomie de premier rang (Rennes et Nancy),
– 5 élèves démissionnent d’autres écoles moins prestigieuses du concours agro (en l’occurrence Clermont, Bordeaux et Dijon).

D’une façon globale:
– environ 43% des élèves ont la possibilité d’intégrer une école d’excellence (Véto, AgroParisTech, Ecole de Géologie de Nancy, ESPCI),
– environ 20% ont la possibilité d’intégrer une école majeure (Agro Montpellier, Agro Rennes, Agro Toulouse, ENGEES, Chimie Paris),
– environ 27% peuvent intégrer une autre école moins prestigieuse,
– environ 9% n’ont pas de proposition d’intégration.

Résultats au concours Agro-Véto-PCbio, filière Agro.

Sur les 44 élèves présentés, 5 ne sont pas admissibles sur le concours Agro (les 4 qui n’ont aucune admissibilité et 1 qui est admis sur le concours G2E). Parmi les 39 admissibles (89%), tous sont admis dans au moins 1 école du concours.
– 14 ont un rang leur permettant d’intégrer l’AgroParisTech (32% des inscrits), mais seuls 8 élèves intègrent effectivement cette école (2 démissionnent pour l’école vétérinaire de Maison-Alfort, 1 pour l’école de chimie de Lille, 1 pour l’école d’agronomie de Montpellier, 1 pour l’ESPCI, et 1 redouble pour tenter Véto en 5/2).
– 11 ont un rang leur permettant d’intégrer une école d’agronomie majeure (Montpellier, Rennes, Toulouse), dont 8 intègrent (1 démissionne pour tenter mieux en 5/2, 1 démissionne pour l’école d’agronomie de Dijon, et 1 démissionne pour l’ISBS).
– Les 14 autres ont la possibilité d’intégrer une école moins prestigieuse du groupe (Nancy, Dijon, Clermont, Bordeaux, Angers), dont 6 intègrent (1 démissionne pour partir à l’étranger, 2 démissionnent pour l’école de géologie de Nancy, 5 redoublent pour tenter d’obtenir mieux).

Résultats au concours Agro-Véto-PCbio, filière Véto.

Sur les 24 élèves qui tentent les écoles vétérinaires, 13 sont admissibles (54%). A l’issue des oraux, 3 élèves ont la possibilité d’intégrer une école vétérinaire, en l’occurrence Maison-Alfort, dont 2 acceptent et 1 démissionne pour l’AgroParisTech.

Résultats au concours Agro-Véto-PCbio, filière PCbio.

Sur les 27 élèves qui tentent le concours, 16 sont admissibles (60%) et 10 ont la possibilité d’intégrer une école de chimie (63% des admissibles, 37% des inscrits), dont 2 à l’ESPCI et 2 à l’école de chimie de Paris.
En définitive, seuls 2 élèves intègrent effectivement une école de chimie (1 à l’ESPCI et 1 à l’école de chimie de Lille).

Résultats au concours G2E.

Sur 40 élèves qui se présentent, 28 sont admissibles (70%) et 15 ont la possibilité d’intégrer une école du groupe (50% des admissibles, 38% des inscrits) :
– 9 élèves peuvent intégrer l’ENSG (Géol Nancy), dont 2 acceptent,
– 2 élèves peuvent intégrer l’ENGEES, dont 1 accepte.
La plupart des élèves admis sur le concours G2E démissionnent pour une école du concours Agro-Véto.

Résultats au concours ENS.

Sur la petite dizaine d’élèves inscrits, 2 ont été admissibles à l’ENS de Lyon mais ont échoué à l’oral.

Se préparer à l’année de BCPST1

Au risque de me répéter d’une année sur l’autre, je pense que la meilleure préparation à la BCPST1 est de se reposer autant que possible pendant les vacances. L’année va être longue, fatigante et pour certaines et certains stressante. Dans toutes les matières, le cours repartira de zéro et il est inutile de potasser plus que nécessaire.

Pré-requis mathématiques.

Que le cours de physique-chimie reparte du début ou presque ne signifie pas qu’on doive arriver avec une tête vide. La physique et la chimie nécessitent un minimum de bagage mathématique. Pour ne pas être totalement perdu dès le départ, il faut être capable de faire des calculs simples sans se tromper :
– savoir la trigonométrie : ne pas confondre sinus et cosinus, connaitre les valeurs remarquables de ces fonctions ;
– savoir manipuler les fractions : division de fraction, réduction au même dénominateur ;
– savoir manipuler les logarithmes népériens et les exponentielles : ln(ab) = ln a + ln b, exp(a+b) = (exp a) (exp b) ;
– ne pas confondre logarithme népérien et logarithme décimal (utilisé en chimie) ni leurs fonctions réciproques (exponentielle et puissance de 10) ;
– savoir faire la dérivée de fonctions usuelles sans se tromper ;
– savoir intégrer les fonctions usuelles sans se tromper ;
– savoir résoudre une équation différentielle du premier ordre à coefficients constants : f ‘+af =b, avec détermination de la constante d’intégration.
Pour ce qui concerne la chimie, sachez comment écrire un tableau d’avancement.

Matériel indispensable.

Il faudra très rapidement après la rentrée disposer d’une calculatrice permettant de faire tous les calculs usuels. En outre, il faudra apprendre à faire une régression linéaire avec sa calculatrice. La régression linéaire est un programme qui est implanté dans toutes les calculatrices, et qui permet de déterminer la meilleure droite qui passe par un ensemble de points. Chaque calculatrice ayant son propre mode opératoire pour réaliser cette opération, vous devez potasser le manuel de votre calculatrice. Je dispose du mode opératoire pour une TI89 titanium et pour une TI82 stats, aimablement rédigés par vos prédécesseurs.

Plus prosaïquement, vous devez disposer d’une blouse en coton pour les TP de chimie. Je présume que cette blouse vous servira aussi pour la biologie.

Livres et manuels.

Aucun manuel de physique-chimie n’est nécessaire pour le cours. Vous aurez à votre disposition (c’est-à-dire téléchargeable) le cours complet de physique-chimie, ainsi que des feuilles d’exercices intégralement corrigés. Si déjà vous assimilez tout ce contenu, ce sera très bien. Il est donc inutile de vous précipiter pour acheter des manuels à destination des BCPST.

La seule chose vraiment indispensable est d’avoir acheté et lu les oeuvres qui sont au programme de lettre. La liste est ici.

Programme du début de l’année.

Sauf modifications de ma part, l’année commencera par :
– les réactions acido-basiques et la stéréochimie pour ce qui est de la chimie,
– la mécanique, avec la statique du solide et la statique des fluides pour ce qui concerne la physique.
Dans les deux cas, il s’agit de parties peu calculatoires.

Je vous souhaite à toutes et tous d’excellentes vacances.

Sortie botanique du 28 juin : sur place

Sur place, nous serons (enfin, vous serez) là pour herboriser. C’est l’activité favorite de Monsieur Anselme, vous en avez de la chance !

Herboriser nécessite plusieurs choses :
– un crayon,
– un carnet,
– de l’attention,
– un petit fascicule que Monsieur Anselme vous fera distribuer (je pense).

Herboriser est plus confortable si :
– on a des chaussures adaptées à une journée de marche (quelques kilomètres quand même, avec une marche finale assez fastidieuse),
– on a un pantalon permettant de s’assoir dans les orties,
– on prévoit des tenues adaptées (il y a le droit de consulter la météo la veille),
– on a de quoi boire en quantité suffisante,
– on a des petites douceurs pour le 10h et pour le 4h,
– pour ceux qui sont allergiques aux piqûres d’insecte, prenez vos antihistaminiques, on sait jamais.

La sortie sera parfaite si :
– vous organisez un super pique-nique,
– vous faites des super-gâteaux,
– vous faites quelques photos souvenirs.

Sortie botanique du mardi 28 juin : le voyage

La sortie botanique aura lieu mardi 28 juin à Saint-Rémy-les-Chevreuses. Le rendez-vous est à 9h30 devant la gare RER de Saint-Rémy-les-Chevreuses.

En pratique, c’est le terminus de la ligne B du RER. J’attire l’attention de ceux qui n’ont pas l’habitude du RER que tous les RER ne vont pas au même endroit, sans compter qu’il y en a qui vont au sud et d’autres au nord.

Vous devez vous trouver sur le quai correspondant aux destinations « Robinson / Saint-Rémy-les-Chevreuses », et prendre un RER dont le nom commence par la lettre P. Une rapide consultation des horaires de la RATP donne les possibilités suivantes :
– un RER du nom de POUR, partant de Chatelet – Les Halles à 7h59, passant par St-Michel – Notre-Dame à 8h01 et arrivant à St-Rémy-les-Chevreuses à 8h45 (pour les stressés qui ont peur d’arriver en retard),
– deux RER du nom de PLAN, partant de Chatelet à 8h11 et 8h26 respectivement et arrivant à St-Rémy à 9h00 et 9h13 sont absolument parfaits et permettent de trouver la boulangerie avant le départ de la promenade,
– un RER du nom de PLAN, partant de Chatelet à 8h41 et arrivant à St-Rémy à 9h28 est un peu juste mais encore tolérable,
– le RER suivant du nom de PLAN part de Chatelet à 8h58 et arrive à St-Rémy avec déjà 15 minutes de retard, ce qui entraine automatiquement une division par 2 de la première note de SVT avec Monsieur Anselme.

Toujours pour ceux qui n’ont jamais pris le RER, il y a sur le quai des panneaux lumineux qui donnent tout à la fois le nom du train et l’ensemble des gares auxquelles il s’arrête. Attention, en cas d’incertitude, c’est le nom écrit sur l’avant du train qui fait généralement foi. En outre, aux endroits stratégiques, le conducteur informe généralement de la destination finale du train. Restez à l’écoute. C’est encore mieux si vous y allez avec un vieux routier des transports parisiens : moins de stress, rien à penser, et en cas de problème, ce sera de sa faute.

Je vous conseille également d’acheter en même temps votre billet aller et votre billet retour, et je vous invite à conserver votre billet jusqu’à la sortie. Il y a des contrôleurs même dans les lointaines banlieues.