Cela dit, on s’en doutait quand même fortement.
Petit rappel pour ceux qui ont oublié : des sceptiques du réchauffement climatique (d’ailleurs toujours inconnus à ce jour) ont piraté quelques milliers de courriels de chercheurs britanniques et ont clamé haut et fort, à partir de quelques extraits bien choisis, que les courbes de températures utilisées dans les rapports du GIEC sont truquées. Trois commissions d’enquête ont conclu à l’inanité de ces accusations.
En outre, un organisme néerlandais indépendant a passé au crible le dernier rapport du GIEC, celui dans lequel figurait une coquille sur la fonte des glaces de l’Himalaya (le « Himalayagate » à moins que ce ne soit le « glaciergate », j’ai oublié) et sur la proportion des Pays-Bas situés sous le niveau de la mer. Le rapport de cet organisme est formel : le rapport du GIEC n’est pas attaquable sur le fond.
Source : cet article du Monde.
C’est clair et net.
Du côté des climato-sceptiques, c’est vraiment le pipeau-gate.