Décidément, on ne sait plus de qui on tient

Ca m’avait échappé, mais il a été démontré récemment qu’une nouvelle branche de l’espèce humaine, nommé Denisovan, a été identifiée à partir des restes d’une femme vivant au fin fond de la Sibérie. Quand je dis « les » restes, il s’agit, pour tout dire, d’un reste, très exactement une phalange.

Je commence donc par m’éverveiller que des gens soient suffisamment soigneux pour, au cours de fouilles, être capables 1) de repérer une phalange au milieu d’un vaste fatras, 2) de l’en extraire et 3) de la conserver sans la souiller, au lieu de la jeter avec la terre et les cailloux comme une vulgaire rognure d’ongle.

Par ailleurs, et si j’ai bien compris (je ne me suis pas fatigué, j’ai juste lu le blog de Tomroud, et je vous invite à aller le lire vous-même), cette branche est cousine au premier degré de Neanderthal, et elles sont toutes les deux cousines au deuxième degré de la nôtre. Je pense que les termes de premier degré et de second degré feraient frémir un spécialiste, mais je veux dire par là que Denisovan et Neanderthal sont plus proche l’un de l’autre qu’ils ne le sont de nous.

Bon alors déjà qu’on venait de nous expliquer qu’en fait on était tous un peu néanderthalien, voilà qu’on explique en prime qu’on est tous un peu denisovien. On ne sait plus qui on est, ma brave dame, sans compter que ce mélange des races est bien inquiétant, on va finir par être tous des métèques ! En définitive, les seuls « vrais » et « purs » sapiens sapiens, le seul endroit où on a une chance d’en trouver, c’est en Afrique, non ? Ca risque d’en ulcérer plus d’un.