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Petite session d’auto-flatterie

Avec vos 223 amis facebook, vous me faites bien rire. Le nombre de visites sur ce blog a franchi aujourd’hui la barre des 100 000 depuis sa création. Mince alors, et moi qui n’ai pas prévu une bouteille de liqueur de carotte pour arroser ça !

Record d’affluence sur ce blog

Jusqu’à récemment, les jours qui voyaient passer le plus de monde sur ce blog étaient les 1er avril. Par exemple, le 1er avril dernier a battu le record précédent avec 299 visites.

Ce record est tombé récemment, très exactement le 21 novembre dernier, avec 324 visites. J’ai beaucoup réfléchi pour comprendre pourquoi, et je pense que l’explication est la suivante. Le 21 novembre était un dimanche, qui suivait le vendredi 19 novembre, date à laquelle j’ai posté un billet se référant à l’étude d’une équipe du CNRS sur la comparaison entre partenaire idéal-e et partenaire réel-le. Manifestement, les mots « partenaire idéale » dans le titre de l’article ont attiré du monde.

Que conclure ? A mon avis ceci : il est ainsi prouvé que les internautes passent leur dimanche à chercher un ou une partenaire idéale. Je ne sais pas s’il faut s’en réjouir ou s’en attrister.

A propos du (de la) partenaire idéal-e

Des chercheurs très sérieux – en tout cas, ils sont au CNRS – ont fait l’expérience suivante. Ils ont demandé à un homme les caractéristiques physiques d’une partenaire qu’il jugerait idéale, puis ils les ont comparées aux caractéristiques physique de la partenaire réelle de cet homme. Ils ont procédé de la même façon pour tout un échantillon d’hommes, puis pour tout un échantillon de femmes.

Les résultats sont clairs : la différence entre partenaire réel-le et partenaire idéal-e est moindre chez les hommes que chez les femmes. Autrement dit, les hommes trouvent leur partenaire plutôt pas mal roulée, alors que les femmes trouvent leur partenaire soit trop maigrichon soit avec trop de bide.

Les chercheurs font plusieurs hypothèses à ce constat, que je vous laisse lire ici. Je trouve que les deux hypothèses les plus probables sont injustement laissées de côté.
– Hypothèse la plus probable n°1  (proposée par mon Beauf) : jamais contentes ces mal baisées, toutes des salopes (note : les propos de mon Beauf sont sous sa stricte responsabilité et ne reflètent pas nécessairement l’opinion du rédacteur de cet article).
– Hypothèse la plus probable n°2 (proposée par Madame Lapin) : c’est normal, les femmes sont plus proches de la perfection.

On vote ?

 

Avis aux utilisateurs de Facebouque

Comme vous ne l’ignorez pas, vous avez tous des tas d’amis sur facebouque ou autre réseau « social ». Je ne doute pas que vous ayez soigneusement sélectionné les 887 amis que vous avez en ligne, mais peut-être que 887 c’est quand même un peu trop ou que le terme d’amis n’est pas le mieux choisi. « Vague connaissance » serait éventuellement plus approprié.

Car voilà, comme chacun sait, on peut compter sur ses amis. Mais sur ses amis facebouque, ce n’est pas si sûr. Par exemple, si vous dites du mal de votre supérieur hiérarchique sur facebouque, il peut arriver qu’un de vos « amis » aille faire le vilain cafard … et vous voilà viré. C’est arrivé en vrai, et même près de chez vous, pour paraphraser un mémorable et jouissif sommet du mauvais goût.

Loin de moi l’idée de vilipender Facebouque, car, comme le dit très justement Jean-Marc Manach sur son blog Bug Brother, quand quelqu’un est assassiné, on n’accuse pas le couteau. De même, Facebouque n’est pas responsable de l’affaire. Cependant, l’utilisateur de Facebouque, comme celui du couteau, doit s’astreindre à un minimum de prudence pour éviter les ennuis. Clairement, quand on parle sur Facebouque avec ses 292 amis, on ne tient pas une conversation privée ; pour tout dire, ça relève plus de la conférence publique. Un propos sur un réseau social est donc susceptible d’être assimilé à une injure publique ou à de la diffamation.

Soit dit en passant, mes chers petits, si jamais un de vos amis facebouque dit du mal d’un grand et beau lapin de votre connaissance, n’hésitez pas à venir m’en parler. Je prendrai les mesures adéquates. Gniark gniark gniark …

Minéral exceptionnel

Un échantillon minéralogique très rare (en fait deux minéraux peu rares mais dont l’association est très rare) et d’une exceptionnelle qualité, est actuellement exposé dans la grande galerie du Museum National d’Histoire Naturelle, dans le 5è arrondissement de Paris. Il est également visible sur la galerie virtuelle de minéralogie ici.

Ce minéral est le premier à bénéficier du statut de bien d’intérêt patrimonial majeur, ce qui interdit sa sortie du territoire. Son prix (250 000 euros quand même) a été déboursé par la fondation Total, qui est le mécène attitré de la galerie de minéralogie du MNHN. Pour une fois qu’on peut ne pas dire du mal des pétroliers, on en profite !

Plus bidon tu meurs

Les importantes et meurtrières inondations qui sévissent actuellement en Pologne viennent d’être l’occasion d’une candidature au concours de l’excuse la plus bidon. Selon cet article de Libération, le gouvernement polonais vient de désigner les coupables : les castors. Cependant, le ministre de l’intérieur tient à préciser que les campagnols sont aussi sur le banc des accusés. On dirait du Coluche.

Bien sûr, ces cochons de castors ne respectent rien ! Pensez-vous, ils font des trous dans les digues. Les services de l’état ne sont évidemment pour rien dans le défaut de surveillance des digues, sans même parler de leur entretien. L’urbanisation anarchique, ça n’existe pas. L’augmentation du ruissellement en raison de l’augmentation des surfaces bétonnées (empêchant l’infiltration des eaux pluviales dans les sols), c’est une fadaise d’écologiste. D’une façon générale, personne n’y est pour rien, c’est la faute aux castors.

Pas de chance, ils sont « partiellement protégés ». Gageons que leur protection « partielle » risque de l’être de moins en moins. D’ailleurs, les quotas de chasse au castor ont été augmentés.

J’espère qu’on va vite trouver les responsables des dégâts de la tempête Xyntia. Y a pas de castors en Vendée, mais on peut certainement trouver un bouc émissaire.

Petit jeu pour finir : complète les phrases suivantes avec les mots proposés.
Les digues sont rompues par la faute des castors.
J’ai raté mon devoir par la faute des __________ .
Le métro était en retard par la faute des __________ .
J’ai oublié ma blouse à cause des _________ .
J’ai pas révisé ma colle à cause des __________ .

(cyclones, lapins, obsèques du chat de ma voisine, extraterrestres)

Quelques bien belles images …

… disponibles sur le site du Boston Globe.

Des photographies prises par la sonde Cassini, actuellement en orbite autour de Saturne. C’est quand même mieux que les habituelles  » vues d’artistes  » qu’on s’obstine à nous servir dans diverses revues scientifiques à destination du grand public.

Des photographies du Mont Saint Helen, qui est entré en éruption il y a juste 30 ans. Une éruption tout à fait impressionnante.

Une chouette destination …

… pas loin, pas cher, et pas encore trop bobo (mais ça se gâte, il faut se dépêcher avant que ça ne ressemble à l’île de Ré) : l’île de Groix, au sud de la Bretagne.

On peut laisser de côté le folklore bretonant-gnian-gnian, les pouètes bretonants morts à la guerre, ainsi que les grotesques panneaux bilingues. Je parlerai une autre fois des vicissitudes de la bretonomania, et je précise d’ores et déjà que je modèrerai de façon peu modérée les éventuels commentaires furibards de bretonnants maniaques. Je précise au passage que je me prévaut de 8 arrières-grands parents bretons (au contraire de nombre de bretonolâtres), et que ce n’est pas pour ça que je me sens obligé de sombrer dans le ridicule breton.

De Groix, en revanche, on peut admirer les magnifiques paysages, son ensoleillement digne des Caraïbes (on va pas me croire, et pourtant c’est vrai), ses criques paradisiaques (on va encore pas me croire et c’est encore vrai), sa mer chaude (on va toujours pas me croire, et là on n’aura pas forcément tort), ses milliers de lapins de garenne, et la remarquable réserve naturelle François le Bail, qui se divise en deux parties.

La réserve ornithologique est très riche : fulmars boréal, cormorans huppés, tadornes de belon, goélands argentés, bruns et marins, mouettes tridactyles (qui n’ont malheureusement pas montré le bout de leur bec), sternes caugek, huitriers pies, courlis corlieu, pipits maritimes, vanneaux huppés, grands gravelots, hirondelles de rivage, rustiques et de fenêtre, tariers, traquets motteux, alouettes lulu, fauvettes à tête noire et grisettes, faucons crécerelles et pélerins, grands corbeaux, linottes mélodieuses, sans compter une inhabituelle concentration de grives musiciennes très en voix, et les inévitables troglodytes mignons, accenteurs mouchets, moineaux domestiques, verdiers d’europe, chardonnerets élégants, pinsons des arbres, corneilles noires, étourneaux sansonnets et merles noirs (j’en oublie sûrement). On laissera de côté les innombrables faisans de colchides, introduits par les chasseurs et pour les chasseurs, leur cri stupide (je parle des faisans) et leur allure grotesque (je parle toujours des faisans, la chasse étant fermée, je n’ai pas vu de chasseurs), ainsi que les perdrix rouge dont le destin est également de passer à la casserole.

La réserve minéralogique est, même pour un ignare dans mon genre, sensationnelle. Je me contenterai des aspects purement esthétiques, et je vous renvoie aux aspects techniques ici.