Comme vous ne l’ignorez pas, vous avez tous des tas d’amis sur facebouque ou autre réseau « social ». Je ne doute pas que vous ayez soigneusement sélectionné les 887 amis que vous avez en ligne, mais peut-être que 887 c’est quand même un peu trop ou que le terme d’amis n’est pas le mieux choisi. « Vague connaissance » serait éventuellement plus approprié.
Car voilà, comme chacun sait, on peut compter sur ses amis. Mais sur ses amis facebouque, ce n’est pas si sûr. Par exemple, si vous dites du mal de votre supérieur hiérarchique sur facebouque, il peut arriver qu’un de vos « amis » aille faire le vilain cafard … et vous voilà viré. C’est arrivé en vrai, et même près de chez vous, pour paraphraser un mémorable et jouissif sommet du mauvais goût.
Loin de moi l’idée de vilipender Facebouque, car, comme le dit très justement Jean-Marc Manach sur son blog Bug Brother, quand quelqu’un est assassiné, on n’accuse pas le couteau. De même, Facebouque n’est pas responsable de l’affaire. Cependant, l’utilisateur de Facebouque, comme celui du couteau, doit s’astreindre à un minimum de prudence pour éviter les ennuis. Clairement, quand on parle sur Facebouque avec ses 292 amis, on ne tient pas une conversation privée ; pour tout dire, ça relève plus de la conférence publique. Un propos sur un réseau social est donc susceptible d’être assimilé à une injure publique ou à de la diffamation.
Soit dit en passant, mes chers petits, si jamais un de vos amis facebouque dit du mal d’un grand et beau lapin de votre connaissance, n’hésitez pas à venir m’en parler. Je prendrai les mesures adéquates. Gniark gniark gniark …
Vu le nombre de fans que vous avez, je doute que quelqu’un ose dire un jour sur « facebouque » du mal de vous… Après tout, vous êtes tout de même apprécié par bon nombre de gens et même… adulé? 🙂
Vous me flattez, mais j’ai quand même peine à croire que je contente tout le monde.