Le devoir est diversement réussi. De très bonnes notes (6 notes supérieures à 15) voisinent avec des notes très basses. La moyenne est de 10,6/20, dont 26 notes supérieures à 10.
Le devoir n’était pas difficile en comparaison d’un sujet de concours. C’était plutôt une transition entre le lycée et la prépa. Mise à part la question 14, il ne comportait que des questions traitées en cours (questions 1, 2 et 3) ou en TP (le reste). Il n’y avait aucun piège.
Il s’avère qu’une partie de la classe a pris la mesure du travail à fournir cette année : le cours est solidement su, compris et assimilé ; en conséquence, les copies sont tout à fait satisfaisantes, même s’il est rare qu’elles soient parfaites. Pour une autre partie de la classe, il y a un problème manifeste de travail, qui peut tenir à deux raisons :
– vous n’avez pas changé de méthode de travail entre la terminale et la prépa, ce qui n’est pas une bonne solution,
– vous ne travaillez pas plus en prépa que vous ne travailliez en terminale, ce qui est encore pire.
Comme vous vous en rendrez vite compte, sans travail régulier, fourni, assidu, acharné et approfondi, vous n’arriverez à rien cette année. Et plus tard vous vous y mettrez, plus grandes seront les lacunes à combler. Inutile d’en dire plus sur ce thème, vous êtes grands, et c’est à vous de prendre en charge votre vie.
D’autre part, il n’est plus possible de travailler de la même façon qu’en terminale, parce que les exigences ne sont plus les mêmes. Avaler des exercices jusqu’à les connaitre par coeur ne sert plus à rien. Il faut vous concentrer sur la compréhension du cours avant tout. Le cours doit être décortiqué, analysé, totalement compris, et vous devez être capable de le refaire. Si je vous dis : « ampholyte », tout doit sortir : c’est le meilleure acide et la meilleure base en solution, donc la RP est … donc le tableau d’avancement est … et donc on calcule le pH en disant que … etc. Et si on connait l’astuce, c’est encore mieux. Mais juste connaitre l’astuce sans savoir d’où elle vient, c’est catastrophique. A la fin de l’année, il y a des dizaines, voire des centaines de formules que vous devrez savoir. Si vous ignorez d’où elles viennent, vous serez incapables de les utiliser à bon escient.
Pour celles et ceux qui sont en soucis, dérouté-e-s, découragé-e-s, etc, ne restez pas avec vos doutes, venez nous en parler. N’oubliez pas que ce n’est que le premier devoir, et que rien n’est joué (ni ne le sera avant longtemps).
La correction du devoir est téléchargeable sur le site des exercices. Les notes sont accessibles sur visiocolle.