IG-Nobel

Comme tous les ans, la fondation Improbable Research a procédé à une remise de prix, les IG-Nobel (prononcé en Anglais, ça donne le mot « ignoble »). Ces prix récompensent, la plupart du temps, des travaux tout à fait sérieux, mais qui ont l’air farfelus.

Dans le cru 2010, on notera d’intéressants travaux mettant en évidence que les microbes s’accrochent aux barbes des chercheurs en microbiologie, qui sont donc plus souvent contaminés que les autres. L’IG-Nobel de santé publique a récompensé les chercheurs à l’origine de ces travaux.

On le savait tous bien, mais il a été scientifiquement démontré que jurer diminue la douleur. Ca valait bien un prix IG-Nobel de la paix !

Le prix de chimie est d’actualité, puisqu’il récompense des chercheurs, dont l’un appartient à la companie BP (vous savez, celle du puits qui fuyait dans le Golfe du Mexique), pour (je cite) : « avoir infirmé la vieille croyance que l’eau et le pétrole ne sont pas miscibles ». Ca sent un peu l’ironie, tout de même.

Enfin, le prix du management me plait beaucoup. Il récompense des travaux montrant qu’un organisme quelconque serait plus efficace si les promotions des employés étaient décidées au hasard. Ce n’est pas que je pense que le management est largement du foutage de gueule, mais bon, un peu quand même.

Je vous laisse lire vous-mêmes l’intitulé du prix de biologie, car je ne peux en reproduire les termes sur ce blog, que des mineurs sont susceptibles de lire. C’est disponible (en Anglais) ici. Vous pouvez en profiter pour prendre connaissance des récompenses des années précédentes, c’est assez drôle.