Les scientifiques du GIEC (groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat) se sont réuni cette semaine à Copenhague pour peaufiner leurs conclusions avant le sommet qui se tiendra dans 9 mois dans la même ville. Il serait hautement souhaitable que les représentants des états, qui participeront à ce sommet, prennent enfin la mesure des problèmes climatiques qui sont devant nous.
Les conclusions actuelles du GIEC sont basées sur des données dont les plus récentes datent de 2005. Ces données montrent que le réchauffement climatique est plus rapide que prévu. Les scénarios actuels anticipent des hausses de température pouvant aller jusqu’à plus de 6°C en moyenne, et une hausse du niveau des océan pouvant atteindre 1,9 m en moyenne !
Rajendra Pachauri, actuel président du GIEC juge « qu’il existe une crise plus importante que la crise économique ». C’est peu de le dire, puisque la crise économique, elle, est réversible. Pour ce qui est du climat, bien malin qui pourrait l’affirmer (ou l’infirmer d’ailleurs).
Source : article du Monde de ce jour.
Dans le même temps, une conférence a lieu à New-York réunit les adversaires du protocole de Kyoto, destiné selon Vaclav Klaus (j’ai déjà précédemment parlé de ce joyeux luron) à « faire revenir l’humanité des siècles en arrière ». Des intervenants vont donc y « démontrer » (sans aucune preuve scientifique à l’appui … pas étonnant ce ne sont pas des scientifiques qui s’y réunissent), que le réchauffement climatique soit n’existe pas, soit n’est pas dû à l’homme. A titre de rappel, les 13 plus chaudes années depuis 1880 ont eu lieu entre … 1990 et 2006. Quelqu’un peut-il faire le calcul de la probabilité que ce soit dû au hasard ?
Source : également un article du Monde.