Author Archives: NiCl2

Régression linéaire

Il est maintenant temps que je commence mon travail habituel de sape mâtinée de menace, qui d’ailleurs s’accentueront au fur et à mesure que l’année avancera. Vous devez apprendre à vous servir d’une fonctionnalité de votre calculatrice, appelée la régression linéaire. Comme j’en ai marre de répéter tous les ans la même chose, je vous invite tout simplement à consulter ce billet sur le sujet.

Correction du devoir en temps limité de chimie n°4

Le devoir de chimie est plutôt bien réussi, avec une moyenne de classe de 11,4/20. Une note supérieure à 10 est obtenue par 31 copies, et 5 copies ont entre 9 et 10.

Même si la formulation est parfois maladroite, je me félicite que, pour la majorité de la classe, les notions de chiralité et d’énantiomérie soient comprises. En revanche, la comparaison des propriétés des énantiomères est à revoir. Je pense que la diastéréoisomérie est également comprise par la majorité d’entre vous, mais manifestement pas par tous : certains m’ont expliqué que des diastéréoisomères étaient tous simplement la même molécule (pourquoi donc alors inventer un mot ?), ou ont expliqué des choses pas claires et ont donné comme exemple deux fois la même molécule. A ce propos, et même si je n’ai rien contre les exemples compliqués (genre le glucose et le mannose sont diastéréoisomères, ou deux diastéréoisomères d’un composé à 2 carbones asymétriques), je vous conseille vivement d’avoir toujours des exemples simples pour ce genre de question. Un exemple simple de diastéréoisomère, c’est le (Z) et le (E)-but-2-ène.

Les bornes de l’excès énantiomérique ont été convenablement déterminée (sauf par ceux qui ont prétendu qu’une grandeur comportant une valeur absolue pouvait être égale à -1), mais il faut faire preuve de pragmatisme. Le cas de l’égalité entre les quantités de matière des deux énantiomères a un nom : cela s’appelle un mélange racémique, et le mot est attendu, même s’il n’est pas explicitement demandé.

La détermination de la configuration absolue du carbone asymétrique a été presque toujours correcte. Cependant, j’aimerais bien comprendre d’où sort l’affirmation comme quoi l’ordre de priorité des éléments est basée sur leur électronégativité ? De quel livre cela sort-il, que j’organise un autodafe ? C’est la comparaison des numéros atomiques qui détermine l’ordre de priorité.

N’hésitez pas à faire des schémas pour appuyer votre raisonnement. Si vous dites qu’une liaison hydrogène peut se créer entre deux molécules, faites un dessin mettant en évidence la liaison. D’autre part, s’il y a des liaisons hydrogène qui se créent, ce n’est pas la peine de faire une tartine sur les éventuelles interactions de Keesom ou de Debye, même si elles existent. Les ordres de grandeurs des énergies mises en jeu sont dans un rapport 10, et les liaisons hydrogène ont une influence beaucoup plus grande que les interactions de Van der Waals dans le milieu.

La question 12 était un peu vache, mais un nombre non négligeable d’entre vous ont écrit des âneries sans nom. D’abord, certains ont prétendu représenter des diastéréoisomères en changeant la place du groupe cétone C=O du camphre. Non, non et non ! Si vous changez la place d’une fonction chimique sur le squelette, ce n’est plus de la stéréoisomérie mais de l’isomérie de constitution (en l’occurence, de position). D’autre part, il ne suffit pas de mettre le H vers l’arrière ou le CH3 vers l’avant ! on dirait que pour certain d’entre vous, il s’agit juste de dessins sans rapport avec une réalité chimique : mettre le H vers l’arrière signifierait le coller à l’intérieur du cyle, or il n’y a pas la place.

La fin, pourtant très intéressante, sur l’augmentation de l’excès énantiomérique, a été peu traitée au-delà de la question 15. Cette question, d’ailleurs, a été décevante. Justifier que la probabilité de formation de (dd)BH soit x^2 ne peut pas se faire en disant juste que c’est ça parce que le (d)-alpha-pinène a pour fraction molaire x. La fixation d’un deuxième énantiomère (d) a aussi une probabilité x, parce que la présence de la première molécule n’a pas d’influence sur la probabilité de fixation de la seconde molécule, et d’autre part que, pour la même raison, il s’agit de la probabilité de deux événements indépendants et qu’alors elle vaut le produit des probabilités de ces deux événements.

Correction du devoir en temps limité de physique n°4

Il semble que j’ai oublié de mettre en ligne la bafouille que j’avais pondue (cot ! cot !) sur le dernier devoir. Oublié réparé étant à moitié pardonné, le voilà.

Le devoir en temps limité de physique est honorable, avec une moyenne de classe de 10,3/20. La moyenne est atteinte par 23 copies, et 8 copies ont entre 9 et 10.

D’une façon générale, je me réjouis que le cours soit connu plutôt bien dans l’ensemble. En particulier, j’ai apprécié que, dans toutes les copies, la résolution de l’équation différentielle du premier ordre à coefficients constants ait été correctement faite, que la condition à la limite ait été correctement appliquée à la solution complète (et non à la solution de l’équation homogène comme je l’avais vu en colle), et que la valeur de la condition à la limite ait été correctement identifiée tant lors de la phase de charge que lors de la phase de décharge. Le seul bémol vient des copies dans lesquelles l’équation différentielle a été établie mais pas résolue, faute d’avoir lu la question jusqu’au bout je pense (voilà des points bien bêtement perdus !). Un seul point me parait à revoir, mais peut-être ai-je été négligent là-dessus: la tangente à l’origine lors de la phase de charge ou de décharge n’est pas verticale (ce n’est pas une allure de racine carrée !).

Néanmoins, et c’est particulièrement net dans le second problème, travailler et connaitre le cours est indispensable, mais ce n’est pas suffisant. Il faut travailler et connaitre le cours afin de maitriser des méthodes de raisonnement et de calcul permettant de pouvoir résoudre des problèmes différents de ceux vus en cours. En classe, nous avons étudié le circuit oscillant en chargeant préalablement un condensateur puis en le déchargeant à travers une bobine ; dans ce problème, on fait l’inverse puisqu’on charge préalablement une bobine puis on la décharge dans un condensateur. En conséquence, les conditions initiales ne sont pas les mêmes ! Dans trop de copies, j’ai vu écrit qu’à t=0, la charge du condensateur vaut CE, ce qui est une récitation par coeur du cours, mais ne correspond pas à l’exercice proposé. Ici, à t=0, il y a continuité du courant à travers la bobine (i(0)=η) et charge nulle du condensateur (q(0)=0).

Ce devoir montre donc clairement deux choses: 1) vous êtes sérieux et vous travaillez, ce qui est bien, mais 2) vous travaillez encore un peu trop comme en terminale, c’est-à-dire comme si l’épreuve finale allait être identique à des exercices faits dans l’année. Or ce n’est pas comme cela que ça marche : l’épreuve finale sera différente de tout ce que vous aurez fait dans vos deux années de préparation, mais tout ce que vous aurez fait vous aura fait acquérir les outils nécessaire pour résoudre ce problème.

Sur le problème 1.

Il faut lire les questions et y répondre en réfléchissant un peu sur ce qui est attendu. D’abord, lorsqu’on demande d’établir l’expression de la tension uc, il ne suffit pas de donner l’équation qu’elle vérifie, il faut la résoudre.
D’autre part, lorsqu’on demande de tracer sur le même graphique la tension lors de la charge puis lors de la décharge, il est curieux de ne pas faire apparaitre la charge après la décharge, mais de les tracer à partir de la même origine …

Concernant l’allure de ln(uc/E), j’avoue ma stupeur face à tous ceux qui ont représenté quelque chose sans même avoir déterminé l’expression de ln(uc/E) en fonction du temps. Autrement dit, la plupart d’entre vous ont représenté une fonction dont ils ignoraient la formule ! Un calcul élémentaire permettait d’établir que ln(uc/E)=-t/τ, montrant que ln(uc/E) est une fonction affine passant par 0 décroissante de pente -1/τ. A ce propos, lorsqu’on demande l’allure d’une grandeur, et même si ce n’est pas explicitement demandé, on attend une explication et pas seulement une formule. Ici, on pouvait commenter l’expression de ln(uc/E) par une phrase : « `il s’agit d’une droite passant par 0 décroissante de pente -1/τ »‘. On pouvait aussi faire un croquis, mettant clairement en évidence le passage par l’origine (repérée par un 0 correctement écrit) et en précisant la pente.

Le choix des valeurs de R et C a été souvent correctement mais incomplètement commenté. La plupart d’entre vous ont clairement expliqué que τ=RC devait être assez grand (quelques minutes) pour qu’on ait le temps de faire des mesures par lecture sur le voltmètre. En revanche, personne ne m’a dit que tau devait également être assez petit (quelques minutes, et non pas quelques heures) pour qu’on voie une évolution notable sur un temps raisonnable.

La question 7 demandant si les résultats expérimentaux étaient en accord avec la loi établie, a été une véritable catastrophe. D’une part, répondre qu’il y a accord, alors même que la ligne suivante de l’énoncé commence par les mots : « `Afin d’améliorer l’interprétation des résultats… »‘ montre que vous ne concevez pas le sujet comme un tout, mais comme des questions indépendantes les unes des autres, et c’est un tort. Dans énormément de cas, il y a des indices sur la question n d’un problème à la question n+1.
Deuxième problème sur cette question : se contenter de dire qu’il y a accord puisque les valeurs numériques de uc décroissent au cours du temps, et que la fonction uc(t) est décroissante, c’est un peu court ! La seule fonction décroissante n’est tout de même pas exp(-x) ! La bonne réponse est double. Pour commencer, il faut déterminer si les valeurs expérimentales sont en accord avec la forme de la fonction, autrement dit ici s’assurer que uc décroit bien selon une loi exponentielle. Comme il n’est pas facile de repérer une exponentielle juste avec le dessin, il fallait utiliser la formule ln(uc/E)=-t/τ et mettre en évidence que ln(uc/E), avec les valeurs expérimentales de uc, est bien une droite décroissante passant par 0. Une fois ce point élucidé, il faut dans un deuxième temps comparer les paramètres théoriques et expérimentaux de la droite ln(uc/E) en fonction du temps, autrement dit s’assurer que la valeur de la pente expérimentale est celle déterminée par le calcul (-1/τ). On s’apercevait ici que la loi était bien la bonne, mais que la constante de temps expérimentale n’était pas celle attendue.

La prise en compte de la résistance interne du voltmètre a été schématisé par tout le monde ou presque, mais les calculs ont été peu abordés, alors qu’il suffisait de reprendre la formule de la question 4 en modifiant la valeur de la résistance dans le circuit (remplacer R par R//R‘). Il est inutile, dans ce genre de situation de refaire tous les calculs ; cela n’impressionnera pas l’examinateur, qui est au contraire sensible aux étudiants qui savent mettre en relation les différentes questions d’un problème (s’apercevoir que c’est le même calcul mais avec un paramètre qui s’exprime différemment), montrant par là qu’ils en ont une vue d’ensemble et le dominent.

Pour ce qui est des deux dernières questions, il suffisait d’utiliser l’expression de uc en fonction du temps, et de manipuler correctement les exponentielles. Les théorèmes du genre exp(a)/exp(b)=exp(a/b) ou encore exp(a)-exp(b)=exp(ab) sont tout aussi faux en physique qu’en mathématiques …

Sur le problème 2.

L’établissement de l’équation différentielle par la méthode énergétique n’a pas été un succès. Dans un premier temps, on charge une bobine et elle stocke une énergie W0. Ensuite, on branche la bobine sur un condensateur. On sait qu’il va y avoir des oscillations, c’est-à-dire que la bobine va se décharger dans le condensateur, puis que le condensateur va se décharger dans la bobine, etc.
Energétiquement, que se passe-t-il ? Beaucoup ont écrit que à tout instant WL+WC = 0, ce qui s’interprète par : l’énergie stockée dans la bobine + l’énergie stockée dans le condensateur est nulle. Mais alors, il n’y pas d’énergie dans le circuit ? Comment pourrait-il se passer quelque chose, alors ? Il y a conservation de l’énergie donc WL + WC = W0 à tout instant (l’énergie initiale est répartie à tout instant entre les deux dipôles). Ce qui est vrai en revanche, c’est qu’à tout instant la puissance reçue par la bobine + la puissance reçue par le condensateur est nulle : PL + PC = 0. Cette équation dit que la variation de l’énergie de la bobine pendant un temps dt (PL = dWL/dt) est l’opposée de la variation de l’énergie du condensateur pendant dt, autrement dit que l’énergie cédée par l’un est reçue par l’autre.
A retenir : l’énergie totale à un instant est égale à l’énergie initiale (moins les pertes s’il y en a). Mais si l’énergie totale est nulle, il ne peut rien se passer.

Quelques remarques générales pour finir.

Je ne sais pas ce qui vous a été dit au lycée, mais je ne veux plus voir de formules littérales avec des unités. Par exemple : uc = E V signifie pour moi que uc est le produit d’une grandeur notée E par une grandeur notée V. Une formule littérale est usuellement applicable pour différents jeux d’unités, celles du système international, mais aussi des unités d’usage courant et n’appartenant pas au système international. Si vous tenez à préciser l’unité, faites-le clairement : uc = E (en V). En revanche, si votre formule contient déjà une valeur numérique qui a une unité, il est indispensable de préciser les unités à employer. Par exemple, si j’écris : ΔP = 8,2 h (qui n’est pas une formule littérale, puisque j’ai déjà calculé numériquement un des facteurs), il faut que je dise si le 8,2 est calculé pour un ΔP en Pa, en bar, en torr, etc, et si h doit être pris en m, en km, etc, parce que dans cette formule 8,2 a une unité (elle est homogène à une pression divisée par un distance), et il n’est possible d’utiliser la formule que si on connait l’unité de 8,2.

Faites attention à l’homogénéité des formules. On sait d’après le cours que la constante de temps d’un circuit avec résistance et condensateur est τ = RC. La constante de temps du circuit de la question 8 ne peut donc pas être RR‘/(R+R‘) comme je l’ai vu écrit trop souvent. Elle doit être du genre : une résistance multiplié par une capacité.

Enfin, même si vous n’avez pas à connaitre de valeurs numériques précises à ce sujet, il n’est pas admissible que des élèves de prépa trouvent sans se poser de question une capacité de l’ordre de quelques farads !

L’année 2013 …

vous sera à toutes et tous, je l’espère, pleine de succès en tous genres et en particulier : amours heureuses, intégration dans l’école de vos rêves.

J’en profite pour remercier mes petits choux de leur délicate attention. Le lapin crétin me ressemble comme deux gouttes d’eau (c’est du moins l’opinion de mes enfants). Un vrai succès.

Résultats de la BCPST du lycée Fénelon (Paris) aux concours 2012

La BCPST2 du lycée Fénelon comptait 38 élèves pour l’année scolaire 2011-2012, dont 9 élèves en 5/2 et une élève en 7/2 qui redoublait une seconde fois pour raison médicale. Les résultats de la classe ont été très satisfaisants. Ils sont présentés ci-dessous non pas en ne considérant que les admissions (comme le font les journaux qui publient régulièrement des classements des prépas), mais en calculant, pour chaque école, le nombre d’élèves de la classe qui auraient pu l’intégrer. Cela évite qu’un élève qui est admis à l’AgroParisTech mais qui choisit de faire 5/2 pour avoir une école vétérinaire ne soit considéré comme un échec, ce qui est quand même un comble ! En d’autres termes, les résultats qui suivent prennent en compte ce que les élèves auraient pu intégrer de mieux, compte tenu de leur classement final, et non ce qu’ils ont effectivement choisi de faire. Il faut bien avouer que les choix des élèves sont parfois dictés par des considérations quelque peu mystérieuses. Ainsi, il arrive qu’un garçon choisisse une école moins cotée que celle qu’il pouvait intégrer pour être plus près de sa belle, mais que celle-ci soit appelée à la dernière minute dans une école plus proche de ses aspirations mais à l’autre bout de la France…

Précisons, pour ceux qui ont des connaissances basiques en statistiques, que je suis conscient que la présentation des résultats en pourcentage est sujette à caution pour un effectif réduit à une petite quarantaine. Je prends soin de donner avant tout les nombres d’élèves, les pourcentages n’étant là que pour la comparaison avec les résultats donnés par les divers journaux que les futurs préparationnaires ne manqueront pas de lire avant de choisir leur prépa.

Résultat global.

Sur les 38 élèves, 1 ne se présente pas aux concours et poursuit ses études à l’université. Les résultats qui suivent ne concerneront donc que les 37 élèves qui ont effectivement participé aux épreuves écrites. Parmi eux, 5 n’ont eu aucune admissibilité et redoublent en 5/2 ; les 32 autres (environ 85%) ont eu une admissibilité soit sur le concours Agro-Véto, soit sur le concours G2E. Précisons que tous les 5/2 sont admis dans une école de bon niveau.

Parmi les 32 élèves admissibles, tous ont la possibilité d’intégrer au moins une école (100% des admissibles sont admis). Néanmoins, seuls 27 élèves intègrent effectivement ; les 5 autres redoublent en 5/2 pour tenter d’avoir mieux l’année prochaine (dont 4 pour avoir une école vétérinaire), malgré une admission possible à l’AgroParisTech pour l’une d’entre elle.

D’une façon globale :
– 16 élèves (environ 50% des admissibles et 43% de l’effectif total) ont la possibilité d’intégrer une école d’excellence (Véto, AgroParisTech, Ecole de Géologie de Nancy, ESPCI),
– 8 élèves (environ 25% des admissibles et 22% de l’effectif total) ont la possibilité d’intégrer une école majeure (Agro Montpellier, Agro Rennes, Agro Toulouse, ENGEES, Chimie Paris),
– 8 élèves (environ 25% des admissibles et 22% de l’effectif total) peuvent intégrer une autre école moins prestigieuse,
– 5 élèves (les non-admissibles soit environ 15% de l’effectif total) n’ont évidemment pas de proposition d’intégration.

Résultats au concours Agro-Véto-PCbio, filière Agro.

Sur les 37 élèves s’étant présentés au concours, 7 ne sont pas admissibles sur le concours Agro (les 5 qui n’ont aucune admissibilité et 2 qui sont admis sur le concours G2E). Parmi les 30 admissibles (80%), tous sont admis dans au moins 1 école du concours.
– 8 ont un rang leur permettant d’intégrer l’AgroParisTech (21% des inscrits), mais seuls 5 élèves intègrent effectivement cette école (2 démissionnent pour l’école vétérinaire de Maison-Alfort et 1 redouble pour tenter Véto en 5/2).
– 11 ont un rang leur permettant d’intégrer une école d’agronomie majeure (Montpellier, Rennes, Toulouse), dont 10 intègrent et 1 préfère intégrer l’école d’agronomie de Dijon en tant qu’élève fonctionnaire.
– Les 11 autres ont la possibilité d’intégrer une école moins prestigieuse du groupe (Nancy, Dijon, Clermont, Bordeaux, Angers), dont 4 intègrent (3 démissionnent pour intégrer l’ENSG, 4 redoublent pour tenter d’obtenir mieux).

Résultats au concours Agro-Véto-PCbio, filière Véto.

Sur les 12 élèves qui tentent les écoles vétérinaires, 10 sont admissibles (80%). A l’issue des oraux, 5 élèves (40%) ont la possibilité d’intégrer une école vétérinaire (dont 4 à Maison-Alfort). En définitive, seuls 2 acceptent et les 3 autres démissionnent pour l’AgroParisTech.

Résultats au concours Agro-Véto-PCbio, filière PCbio.

Sur les 14 élèves qui tentent le concours, 13 sont admissibles (90%) et 10 ont la possibilité d’intégrer une école de chimie (75% des admissibles, 70% des inscrits), dont 2 à l’ESPCI et et l’ENSCP.
En définitive, aucun élève ne choisit d’intégrer une école de chimie.

Résultats au concours G2E.

Sur 12 élèves qui se présentent, tous sont admissibles (100%) et tous ont la possibilité d’intégrer une école du groupe:
– 11 élèves peuvent intégrer l’ENSG (Géol Nancy), dont 4 acceptent,
– 12 élèves (dont les 11 précédents) peuvent intégrer l’ENGEES dont 1 accepte.
La plupart des élèves admis sur le concours G2E démissionnent pour une école du concours Agro-Véto.

Résultats au concours ENS.

Sur la poignée d’élèves inscrits, 1 est admissible et admise aux ENS de Lyon et de Cachan, mais choisit l’AgroParisTech.

« Les Poissons » d’Alfred Hitchcock

Je suppose que tout le monde a déjà vu, ou à tout le moins entendu parler du film Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock. Assez médiocre, il faut bien le reconnaitre, avec une actrice certes blonde (Hitchcock avait un faible pour les blondes) mais quand même ni aussi jolie ni aussi douée que Grace Kelly, il se déroule dans une station balnéaire américaine dont les habitants se font soudainement attaquer par des goélands ou des oiseaux du même genre. Ce qu’on sait moins, c’est que le film est basé sur un fait divers réel, et on a même trouvé l’explication : c’est un polluant qui, ingéré par les oiseaux, les rendaient particulièrement agressifs.

Attention les amis, car ici même en France, nous voilà menacés mais cette fois-ci par des poissons ! Les silures, introduits dans le Tarn dans les années 80, qui sont habituellement des poissons nocturnes et piscivores, ont semble-t-il changé totalement de comportement. Ils sont désormais diurnes et chassent le pigeons, ainsi qu’il est raconté (avec une vidéo) par Pierre Barthélémy dans Le Monde. Si vous passez vos vacances dans le Sud-Ouest, faites gaffe à vos orteils (ou autre chose que la morale m’interdit d’évoquer ici) si vous faites trempette.

Pour les infos sur le fait divers réel, c’est encore à Pierre Barthélémy que je vous renvoie.

 

Les joies d’internet

J’ose espérer qu’aucun de vous n’est concerné, mes chers petits, mais cet article de Libération met deux ou trois petites choses au point.

Pour ceux qui ne l’ont pas compris, je rappelle ce qui devrait être une évidence pour tout le monde.
1) Tout ce que vous diffusez sur le web, même sur un compte social verrouillé, finira par être librement visible par tous. Cela prendra à peine quelques heures s’il s’agit d’image un peu olé-olé.
2) Tout ce que vous consultez sur le web est traçable et enregistré.

J’en profite pour une petite séance de médisance sur ma cible favorite : tout ce que vous déposez sur un site social dont le nom commence par face et finit comme une chèvre est, par contrat tacitement approuvé par vous lors de l’ouverture de votre compte, propriété intégrale et définitive du site. Vos photos, vos poèmes, vos machin et vos trucs, sur face de chèvre ne sont plus à vous. Et dire qu’il y a des collègues qui y mettent leur cours !

Suggestion pour changer d’air

Marre de la prépa ? marre de vos voisins ? marre de votre petit-e ami-e ? Pas de panique, la solution existe. Plus que trois mois à tenir, et vous pourrez être sélectionné pour changer radicalement de vie. Et quand je dis radicalement, c’est carrément définitif. Plus d’info ici.

Conseil de classe du premier trimestre et premiers résultats

Le conseil de classe aura lieu dans une dizaine de jours. Il est pour nous l’occasion de faire un premier point sur la classe et sur chacun d’entre vous. Cela amène deux remarques.

D’une part, ce premier conseil de classe n’est en aucune façon le lieu de faire la sélection des élèves qui vont passer en deuxième année. Même si un bon premier trimestre est usuellement une bonne indication que l’année est bien partie, en revanche un mauvais premier trimestre ne reflète pas nécessairement le niveau qui sera atteint à la fin de l’année. Cela dit, un mauvais premier trimestre doit clairement être un indicateur que le travail n’est pas suffisant ou n’est pas efficace, et dans les deux cas, il faut remédier à la situation.
Suite à la remarque de l’une d’entre vous, je précise que, au conseil de classe du troisième trimestre, lorsque nous discutons des passages en seconde année, nous prenons en compte tout à la fois évidemment les notes mais aussi le travail fourni, la capacité à ne pas se décourager et surtout l’évolution au cours de l’année. Nous avons davantage confiance en un élève qui progresse régulièrement de 6 à 9 au cours de l’année qu’en un élève qui régresse de 12 à 9 au cours de l’année.
En clair : si de mauvais résultats au premier trimestre doivent être pris comme un avertissement que quelque chose ne va pas, ils ne préjugent en rien de ce qui se passera à la fin de l’année. S’il est nécessaire de remettre en question sa façon de travailler, il n’y a donc pas lieu de se décourager en cas de mauvais résultats.

D’autre part, ce conseil de classe est l’occasion pour nous d’essayer de donner à chacun des conseils constructifs pour progresser, même si, je ne vous le cache pas, nous n’avons pas de méthode magique pour réussir. Nous ne sommes pas voyants extralucides, et nous ne pouvons pas connaitre les détails de votre vie. En conséquence, si vous pensez qu’il y a des informations sur votre situation que nous devons connaitre le jour du conseil de classe, il faut qu’elles nous parviennent. Le plus simple est d’utiliser pour cela vos délégués (qui normalement sont tenus à la plus grande discrétion sur ce que vous leur confiez), mais vous pouvez également parler à l’un d’entre nous ou à Monsieur Grange qui sera présent au conseil et qui est très à l’écoute des élèves. Il ne faut pas hésiter. Ce que vous ne porterez pas à notre connaissance ne sera pas pris en compte, pour la simple raison que nous ne le saurons pas !

Enfin, le conseil de classe est également le lieu pour parler de tous les problèmes que vous souhaiter porter à notre connaissance par l’intermédiaire de vos délégués, sur le fonctionnement général de la classe (déroulement des cours, des colles, etc). A nouveau, si vous avez des remarques à faire, il faut les faire.