Comment réussir son devoir ?

Je n’ai pas la prétention d’avoir une recette miracle pour réussir un devoir en temps limité, ni a fortiori une épreuve de concours. Il y a cependant quelques méthodes qui ont fait leurs preuves.

Première chose : ne pas se lancer tête baissée dans le devoir. Il faut impérativement prendre le temps (disons une dizaine de minutes) de lire rapidement le sujet en entier. Cela a deux avantages :
– d’une part, vous savez quel est l’objectif du devoir, ce qui est souvent une aide à la résolution des questions (fameuse méthode dite « de la question d’après » :  si vous ne savez pas répondre à la question n, allez voir si la réponse n’est pas dans l’énoncé de la question n+1),
– vous pouvez repérer les parties et/ou les questions qui vous semblent plus faciles que les autres.

Ensuite, fixez vous des objectifs : à telle heure, j’arrête la chimie, et je passe à la physique (n’oubliez pas que les deux matières sont notées séparément). Ou bien : à telle heure, il faut absolument que j’aille faire la question 8, j’ai repéré qu’elle était facile (ce serait quand même trop bête de ne pas faire une question facile).

Soyez efficace, car il faut gagner des points, mais ne soyez pas volage : papillonner en faisant la moitié d’une question sur trois fait mauvaise impression. En clair, il faut vous creuser la tête sur chaque question, mais il ne faut pas vous acharner si vous n’y arrivez pas.

Etre efficace, c’est aussi viser à ne pas perdre de temps à raconter des choses qui ne rapportent pas de points. Recopier la question, faire le schéma d’une burette au-dessus d’un becher, c’est rassurant, mais c’est inutile. Evitez le blabla et les longues phrases … ce qui ne veut pas dire qu’il faille aligner les formules sans explication. Il faut apprendre petit à petit à distinguer l’essentiel de l’accessoire, et certaines habitudes du lycée ne sont pas forcément les meilleures.

N’oubliez pas que les correcteurs sont des êtres humains, qui, tout comme vous, ont leurs sautes d’humeur et leurs moments de lassitude (particulièrement devant un tas de copies). Aidez le correcteur à être dans de bonnes dispositions lorsqu’il aborde votre copie : écriture lisible et aérée, rédaction soignée, résultats encadrés, présentation claire (une bonne rature vaut mieux qu’un gros pâté à l’effaceur), etc.

Enfin, soyez critiques : le résultat est-il réaliste ? Une énergie d’activation négative ? je cherche l’erreur de signe. Une concentration de 25 mol/L ? je cherche l’erreur dans la puissance de 10. Un levier de 12 km de long ? je cherche l’erreur de conversion. Les sujets sont souvent maison, or je ne suis pas (tout à fait) parfait, donc il peut aussi rester des erreurs dans l’énoncé ; dans ce cas, posez la question au surveillant.

Invitation

Mesdemoiselles, Messieurs.

J’ai le plaisir de vous inviter samedi prochain, à partir de 8 h 15, à l’inauguration de la saison 2009-2010 des devoirs en temps limité.

Les petits fours ne sont pas inclus, pensez donc à amener de quoi vous soutenir le moral et surtout le cerveau, de préférence des trucs un peu dégoutants, genre pleins de  sucre.

Le premier devoir, c’est toujours stressant (encore plus que les suivants), surtout si on le rate. Vous devez d’ores et déjà être prêts à avoir une note à laquelle votre brillante carrière dans le secondaire ne vous a pas habituée. Il faut absolument adopter à ce sujet une attitude positive. Vous ne réussirez pas tous les devoirs, et, sans vouloir dire que c’est sans importance, ce n’est certainement pas la fin du monde d’avoir 5. Les devoirs ne sont plus du tout du niveau de la terminale, mais du niveau concours. Il est donc normal que vous les trouviez durs. Le but n’est pas de vous saper le moral, de vous faire savoir que vous êtes nuls ou autre horreur pareille ; le but est de vous entrainer à l’épreuve de concours, et vous avez 2 ans pour vous y préparer. Cela mérite un éclaircissement et un objectif.

L’éclaircissement est simple : contrairement à une idée tenace, nous n’avons pas de « quota » de passage en 2è année. Notre idéal est de faire passer tout le monde. Si on excepte ceux qui décident de changer de voie, ou qui ne font ouvertement rien d’autre que brosser le poil de leur main, nous serions ravis d’accorder la passage à tout le monde. Pour cela, nous ne regardons pas seulement les notes de devoirs, mais également le travail, la motivation, et surtout la progression au cours de l’année. Avoir une mauvaise note au premier devoir n’est donc absolument pas déterminant pour le conseil de classe du troisième trimestre !

L’objectif est tout aussi simple : chaque devoir doit être l’occasion pour vous de prendre conscience de vos lacunes et des défauts de votre méthode de travail, et évidemment de tout mettre en oeuvre pour les corriger. Nous sommes là pour vous y aider, et il ne faut surtout pas hésiter à venir nous en parler. Vous ne devez pas rester dans l’incompréhension face à une mauvaise note.

Bon courage.

Arbois, ses vins et ses grands hommes

Arbois, où nous sommes passé, est célèbre pour son vignoble et Louis Pasteur.

Le vignoble d’Arbois remonte à la nuit des temps, produit de l’excellent vin (à mon goût), et a été le lieu de la création de la première coopérative vinicole de France, la Fruitière vinicole d’Arbois, en 1905. Elle existe toujours et vend sa production sur la place centrale d’Arbois. L’AOC du vin d’Arbois date de 1935. Pour les amateurs, un excellent chocolatier se tient également sur la grande place d’Arbois, à moins qu’il n’ait disparu depuis mon dernier passage (je conseille ses petits fours).

D’autre part, Louis Pasteur est né à Arbois. Chimiste et biologiste, c’est un grand nom de la science. Nous en reparlerons quand nous feront la stéréochimie.

L’industrie du sel dans le Jura

Comme je vous l’ai rapidement expliqué dans le car, le Jura a connu une période florissante d’exploitation du sel.

Celui-ci était extrait du sous-sol à Salins-les-Bains, par injection d’eau sous pression dans les couches de sel gemme. L’eau saumâtre récupérée était ensuite évaporée dans de grandes marmites, ce qui a entrainé une déforestation complète des alentours. Je vous invite à aller voir le sites des anciennes salines de Salins-les-Bains. En cherchant un peu, vous y trouverez même une coupe géologique !

Au XVIIIè siècle, un aqueduc a été construit pour amener l’eau saumâtre à proximité de la Forêt Royale de Chaux, à Arc-et-Senans. La saline royale d’Arc-et-Senan est un très célèbre morceau d’architecture, dû à Claude-Nicolas Ledoux.

Les deux sites sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, et je vous en conseille vivement la visite.

L’exploitation du sel est encore d’actualité, puisque le groupe chimique Solvay dispose d’une concession à Poligny. Le sel est la matière première utilisée pour la production simultanée (par électrolyse) de la soude et du dichlore. Le site de Solvay France présente brièvement l’exploitation du selle traitement de la saumure, ainsi que les installations en cours de développement.
L’électrolyse du chlorure de sodium a longtemps été réalisée avec une électrode en mercure liquide (le mercure est le seul métal liquide à température ambiante sous la pression atmosphérique). C’est une industrie qui a donc été très polluante; en effet le mercure s’échappe facilement (il coule comme tout liquide), s’évapore facilement (pour donner des vapeurs de mercure qui se disséminent dans l’air), et est extrêmement toxique. A l’heure actuelle, on utilise une technologie sans mercure.

Impressions de voyage

Mes chers petit-e-s.

J’ai été très heureux de partager ces quelques jours avec vous. Un grand merci pour votre bonne humeur et votre gentillesse, sans compter l’attention et le sérieux dont vous avez fait preuve.

Vivement le voyage de l’année prochaine !

Futurs Vétérinaires ?

Je vous signale que vous pouvez écouter et podcaster une émission sur l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort, diffusée dans l’émission Sur les docks sur France Culture le 17 septembre dernier.

L’écoute est accessible ici.

Le podcastage est réalisable .

Calculatrice et régression linéaire

Suite à plusieurs questions, quelques précisions au sujet des calculatrices et de la régression linéaire.

Concernant la calculatrice, je n’ai aucune préférence, mais :
– il faut qu’elle puisse effectuer une régression linéaire (« linear fit » dans la langue de Chèquespire),
– il est préférable qu’elle puisse donner facilement les racines d’une équation du second degré (ou qu’on puisse facilement écrire un petit programme pour le faire).
Il n’y a pas besoin qu’elle fasse de merveilleux graphiques, ni qu’elle extraie les racines du 77è degré.

Concernant la régression linéaire, je vous invite à cliquer sur le lien ci-contre (à droite) bcpst1 cours de physique, puis à choisir documents et liens, puis outils mathématiques. Il s’y trouve une fiche sur la régression linéaire.
On reparlera de la régression linéaire lorsqu’on en aura besoin.

J’en profite pour vous signaler que le programme de la semaine est juste à côté.

Matériel pour le cours de physique et de chimie.

Il est nécessaire, pour le cours de physique-chimie, de disposer :
1) d’une blouse en coton pour les travaux pratiques,
2) d’une calculatrice possédant les fonctions usuelles et capable d’effectuer une régression linéaire.

Afin de préparer la rentrée, ce serait encore mieux si chacun pouvait :
– être au point dans la réalisation d’opérations simples, et en particulier maitriser l’utilisation des parenthèses,
– savoir calculer un logarithme népérien, un logarithme décimal, ainsi que les fonctions inverses (exponentielle et puissance de 10), ainsi que les fonctions trigonométriques,
– apprendre à faire une régression linéaire.

Pour commencer l’année sur un ton optimiste …

… vous pouvez lire le document édité par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), synthèse des travaux publiés par le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) en 2007.

C’est en français, en couleur, et un peu déprimant. Ce document PDF (6,29 Mo) est libre de droit. Vous pouvez le diffuser librement à condition d’en citer la source.

Journée d’accueil des premières années

Je tiens à remercier celles et ceux qui ont bien voulu participer à la journée d’accueil de leurs successeuses et successeurs. C’était vraiment très sympa et en plus il y avait plein de bons gâteaux.

Merci aussi pour les diverses lapineries. J’ai même fini par comprendre pourquoi le lapin avec les pattes bandées étaient un lapin de métro. Soit dit en passant, c’est maintenant moi qui suis couvert de bandages. La carte avec tous les petits coeurs n’a pas plu à la mère de mes enfants …

Bonnes vacances à toutes et à tous.